Catégorie 42 : un roman (un livre) de moins de 200 pages
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Quatrième de couverture : « Médecin légiste depuis plus de trente ans, le docteur Philippe Boxho nous fait découvrir dans cet ouvrage son quotidien fait de morts qui ne le sont pas toujours ou pas encore, de disparitions de cadavres, de dissimulations de meurtres, de suicides étonnants. De la scène de crime à la salle d'autopsie, entre pratique médicale et enquête policière, l'expert médico-légal nous raconte son métier, qui est aussi sa passion. Il nous relate ainsi l'évolution du corps après la mort à travers des histoires de mouches, puis il s'arrête sur cet homme qui pensait mourir d'un seul coup de feu et qui a dû s'y prendre à quatorze reprises, sur cet autre qui, en voulant se pendre, est finalement décédé d'une fracture du crâne, sur ce meurtrier qui n'aurait jamais dû consommer d'alcool ou encore sur cette morte qui avait le mauvais goût de transpirer. Les histoires rassemblées ici sont toutes vraies, rien n'est inventé. Il n'y a d'ailleurs pas besoin d'inventer, la réalité se suffit à elle-même tant l'imagination humaine est libérée quand il s'agit de mourir, de tuer, de se suicider, de faire disparaître un corps. Âmes sensibles s'abstenir... »
Quand je dis que le Challenge me permet de sortir des sempiternelles lectures, ce livre en est un bel exemple ; bloqué sur les livres de Michel SAPANET ou les histoires incroyables de Kay Scarpetta de Patricia CORNWELL, je viens de découvrir un nouvel auteur, et quel auteur !
Ce livre offre un aperçu unique du quotidien d'un médecin légiste, combinant des récits médicaux et policiers, mettant en lumière l'évolution du corps après la mort. C'est une lecture captivante pour ceux qui s'intéressent à la médecine légale et aux histoires vraies.
« Une autopsie sert à démontrer non seulement la cause du décès, mais aussi l’absence de toute autre cause » ; un médecin légiste est donc un expert judiciaire qui se doit « d’être neutre et cette neutralité doit aussi s’exprimer à travers sa démarche autopsique. »
Ces récits sont passionnants. On y apprend le principe de Locard qui développe que « tout contact laisse trace », puis vient l’énoncé d’Adolphe Quetelet : « chaque objet est unique » et enfin le très célèbre Bertillon, pionnier de la police scientifique.
Un livre bien surprenant, tant l’imagination est débordante en matière de crimes….
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Pour en savoir plus :
Principe d'échange de Locard — Wikipédia
Qui était Edmond Locard, le pionnier lyonnais de la criminologie ?
Microsoft Word - EdmondLocard.doc
Adolphe Quetelet, le père de la statistique moderne | Focus on Belgium