Catégorie 11 : Le livre qui se trouve dans votre PAL depuis le plus longtemps
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Quatrième de couverture : « J’ai toujours su que ma mère mentait.
Bien sûr, toutes les mères mentent quand elles rêvent d'un enfant à naître. Elles se mentent, elles se racontent une belle histoire. C'est leur façon de le fabriquer, l'enfant.
Seulement vient un jour où le rêve de l'enfant, on le raconte aux autres, au mari ou à l'amant - et puis à l'enfant, qui demande : " Comment m'as-tu fait ? Pourquoi m'as-tu fait ? " L'enfant cherche sa vérité dans le rêve de sa mère. C'est là que commence le silence - ou le mensonge.
Ma mère à moi n'a jamais cessé de me mentir ; elle m'a toujours travesti son rêve. Elle a construit un château de cartes sur lequel elle a cru que je bâtirais ma vie. Ou bien elle s'en moquait, de moi. Tout ce qui comptait, c'était son rêve - son mensonge. »
J’avais ce livre depuis longtemps dans ma PAL (pile à lire) qui ne demandait qu’à être dévoré. Enfin, « dévoré » n’est pas le terme exact ; je suis arrivée très péniblement à la page 98 sans jamais accrochée à cette histoire.
« Peau de fesse » de François Frain est pourtant une œuvre qui aborde le thème des violences intra-familiales. Le récit suit les expériences et les réflexions d’un enfant devenu adulte, face à des situations de vie difficiles, des expériences de brimades, des comportements insultants….
L'auteur aborde les impacts émotionnels et psychologiques de cette violence de manière peu approfondie ; certes, le thème est traité avec une grande sensibilité – notamment celle d’un petit enfant - mais le style est trop simpliste à mon goût. Les violences sont décrites au travers de situations et d’interactions qui ne manqueront pas, à long terme, d’avoir des conséquences sur le devenir de la petite victime.
Tout n’est que rage, pleurs et impuissance. L’auteur décrit des situations insupportables dont le lecteur ne sait que faire… C’est fort dommage, car il y avait matière à écrire un beau texte : le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes.