*
1914, au cœur du Cantal. La terre est lourde, grasse de pluie et de sang à venir. Glaise, c’est cette matière première, brute et vivante, qui façonne les hommes autant qu’ils la façonnent. C’est la rudesse des jours, le silence des âmes et la violence sourde qui couve sous le ciel d’orage de la Grande Guerre.
Dans cette vallée reculée, trois fermes à l’avenir incertain.
Tout d’abord celle de La Vallette, un homme taiseux, tenu éloigné de la guerre à cause d’une invalidité à la main ; il est un fermier égoïste, alcoolique, aussi violent avec sa femme qu’avec ses voisins parce que la terre ne se partage pas, elle se défend, elle s’endure. Il est aussi laborieux que que plein de haine, prêt à en découdre à la moindre tension, et surtout, fier que son fils soit parti pour la guerre.
Puis la ferme du vieux Léonard et de sa femme, un paysan âgé, plein de sagesse et de bienveillance. Deux vieux qui renferment un lourd secret, qui les ronge de l’intérieur.
Et enfin, encore plus haut, les Lary (lire la suite)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont les bienvenus et enrichissent les échanges sur ce blog. Cependant, afin de garantir un espace respectueux et convivial, tous les commentaires sont soumis à une modération préalable.
Je m'efforce de les valider rapidement, dans la mesure de mes disponibilités. Merci de votre compréhension et de votre participation !