3 févr. 2025

La louve

La broderie diamant, également connue sous le nom de « diamand painting », est une activité de loisir créatif qui combine les aspects de la broderie et de la peinture par numéros. Elle consiste à coller de petites pierres scintillantes, appelées « diamants » - et dont les coloris sont identiques à ceux des fils DMC - sur une toile adhésive pré-imprimée pour créer des motifs colorés et brillants.

Si cette activité manuelle et répétitive de placer les diamants peut être apaisante et aider à réduire le stress et l'anxiété, elle me permet en outre de reposer l’arthrose de mes mains.

Contrairement à la broderie au point compté qui nécessite une certaine concentration, la broderie diamand ne demande aucune compétence particulière si ce n’est de la patience pour placer chaque diamant au bon endroit.


Je tape la manche de Jean-Marie ROUGHOL


Catégorie 2 : Un livre qui parle de votre plus grande phobie

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Co-écrit par Jean-Marie Roughol et Jean-Louis Debré, ce livre est un témoignage poignant sur la vie de Jean-Marie Roughol, un homme qui a passé de trop nombreuses années dans la rue.

Le récit commence par une rencontre fortuite entre Jean-Marie Roughol et Jean-Louis Debré, alors que Roughol mendie pour survivre. De cette rencontre naît une relation de confiance, et avec l'aide de Debré, Roughol accepte de partager son histoire. Le livre décrit ses défis et ses expériences, offrant un regard sans filtre sur la vie des sans-abris et les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien.

Jean-Marie Roughol partage une vision brute – sans langue de bois - et réaliste de la vie dans la rue, loin des stéréotypes ; ce livre permet de mieux comprendre le quotidien des personnes sans-abri : les clodos dans le métro, les toxicos dans les squatts, les bagarres de rue, les vols entre SDF, l’extrême violence…. Mais aussi les copains et la mort : des copains morts de froid, de solitude, d’une crise cardiaque ou tout simplement disparus….

S’il rend hommage aux bénévoles des Restos du Coeur, il n’est, par contre, pas très tendre avec les « bleus » du CASH (Centre d'accueil et de soins hospitaliers) de Nanterre :

« J’avais rencontré l’enfer et perdu toute dignité. Nous étions traités comme des animaux nuisibles. »

Le livre suscite une réflexion sur les causes de la pauvreté et de l'exclusion sociale. Il pose des questions sur notre société et sur la manière dont nous traitons les plus vulnérables. Les SDF sont souvent dénigrés et traités de « grosses merdes qui trainent sur le trottoir » ou de « fainéants » alors que le quotidien d’un SDF est de savoir où il va dormir le soir, ce qu’il va pouvoir manger – et où trouver la nourriture – où se laver, comment faire ses besoins, et surtout, préserver le peu qui lui appartient….

« La nuit dans la rue, c’est la loi de la jungle, le jour la règle c’est chacun pour soi, chacun son trottoir et même chacun sa rue. La nuit c’est pire. »

Malgré les épreuves, Jean-Marie Roughol montre une grande résilience et une volonté de s'en sortir. Des anecdotes personnelles et des expériences vécues nous montrent que la vie n’a pas toujours été très tendre avec lui. Qu’il est difficile de se relever lorsque l’on est tombé aussi bas.

Dépouillé de complexités littéraires, son discours est accessible à un large public ; son langage direct, parfois cru, peut quelquefois choqué, mais il est celui d’un homme qui a fait peu d’étude, certes, mais qui cependant est capable d’émotions brutes, que ce soit la tristesse, la colère, ou l'espoir.

« La rue c’est comme la jungle, pas d’avenir pour les faibles, les frileux ou les peureux. Si tu ne résistes pas et ne montres pas que tu es prêt à cogner, les nouveaux n’hésitent pas à te tabasser et à te piquer ta cagnotte. Il est alors trop tard pour geindre. »

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Sortir de la rue après avoir été un enfant délaissé est un défi immense, car la précarité n’est pas seulement physique, elle est aussi émotionnelle. Laissé pour compte dès l’enfance, Jean-Marie Roughol a été privé de sécurité affective, d’un cadre stable et d’un environnement nourrissant.

Dans la rue, sa survie devient une priorité, et les mécanismes de défense s’installent. L’instinct de protection face à un monde hostile prend le dessus, parfois au détriment de toute tentative de réinsertion. La confiance en soi - en les autres et en l’avenir – est alors sérieusement ébranlée, rendant difficile l’acceptation de l’aide ou la volonté de croire en des solutions durables.

En tant qu'assistante sociale retraitée, j'ai eu l'opportunité de rencontrer des personnes vivant des situations de grande précarité, et ces expériences ont profondément marqué ma perception du monde. Ce qui m’a toujours frappée, c’est la résilience de ces individus face à des conditions de vie extrêmes, mais aussi la souffrance invisible qui accompagne leur vie de tous les jours. Sous le vernis de cette « pauvreté », j’ai souvent rencontré des gens, sensibles, vulnérables, blessés, des gens comme vous et moi.

Mon rôle était alors de fournir un soutien moral et logistique, mais malgré tous les efforts, il me restait un sentiment d’impuissance face à la dureté de la réalité. La vie dans la rue est une épreuve à la fois physique et psychologique, un combat constant pour la survie qui érode la dignité et parfois, l’espoir. Demander de l’aide n’est pas à la portée de tous.

Les services sociaux sont souvent peu adaptés aux spécificités de ceux qui ont grandi dans la grande précarité ou l’isolement, car le chemin vers la réinsertion passe par une longue période de reconstruction personnelle, nécessitant à la fois des ressources matérielles, une grande force intérieure et beaucoup de temps ; il est regrettable de constater qu’aujourd’hui, par exemple, un travailleur social ne peut consacrer plus de 30 minutes d’entretien par personne pour expliquer un parcours de vie, pour en extraire la substance, sans jugement, et trouver une solution durable, ensemble...

« La rue, c’est mon univers. Je j’ai ancrée au plus profond de moi. Malgré les difficultés, l’incompréhension, je m’y sens bien, plus l’hiver que l’été. »

Les témoignages de ceux qui ont vécu dans la rue me touchent profondément. Ils me rappellent à quel point il est difficile de sortir de cette spirale infernale, de reconstruire une vie stable quand on a été fragilisé par des années de lutte pour la survie, de solitude et d’indifférence. Car vous l’avez bien compris, ma plus grande peur est de perdre mon toit…..

La rencontre entre Roughol et Debré montre comment un simple acte de bonté peut transformer une vie. C'est un appel à la compassion et à l'engagement envers les autres. En découvrant l'histoire de Jean-Marie Roughol, les lecteurs peuvent mieux comprendre les parcours individuels qui chavirent dans la précarité, et développer plus d'empathie et surtout de compréhension.

De grâce, lorsque vous croisez un SDF dans la rue, même si vous ne souhaitez pas lui donner une pièce – on ne peut pas aider tout le monde et pourquoi lui plus qu’un autre ! – ne détournez pas le regard : dîtes-lui simplement « bonjour » pour qu’il ne se sente pas « invisible »….

31 janv. 2025

La petite couturière du Titanic de Kate ALCOTT

Catégorie 10 : Un livre dont le titre contient toutes les voyelles

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Quatrième de couverture : « Avril 1912. Tess Collins, une jeune servante anglaise, est venue à Cherbourg vivre de sa passion, la couture. Hélas, la maison qui l'emploie la traite comme une domestique. Lorsqu'elle apprend qu'un paquebot se dirigeant vers les Etats-Unis va faire escale à Cherbourg, elle décide d'embarquer pour tenter l'aventure. À bord du Titanic, elle fait connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture anglaise, qui s'apprête à présenter sa nouvelle collection à New York. Sa femme de chambre lui ayant fait faux bond, elle décide d'employer Tess. En première classe du navire, Tess découvre un monde fastueux. Elle fait la rencontre de deux hommes, Jim, un marin, et Jack, un self-made-man américain. Mais, tandis qu'un triangle amoureux s'installe, le paquebot, sans que ses occupants s'en doutent, fonce vers un iceberg... Réchappant à la catastrophe, Tess découvre que sa maîtresse a embarqué à bord d'un autre canot de sauvetage. Mais celle-ci a-t-elle survécu aux dépens d'autres passagers ? Elle se trouve bientôt face à un dilemme : rester fidèle à sa maîtresse ou dire ce qu'elle a découvert des circonstances du drame ? » 

Outre la petite histoire d’amour du triangle amoureux, ce livre est intéressant car il s’inspire de faits réels autour du tragique naufrage du Titanic, un événement marquant de l'histoire. Les trois quart du livre se concentre sur la commission d’enquête menée par le Sénateur Smith à la recherche des circonstances du drame. Il mélange (lire la suite)

19 janv. 2025

Les choses humaines de Karine TUIL


Catégorie 15 : Un roman récompensé par le prix Goncourt des lycéens

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Quatrième de couverture : « Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements politiques. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. »

La première partie du livre présente les personnages, avec leurs histoires, leurs complexités respectives, un vécu riche qui offre un cadre narratif pour l’exploration des questions sociales et éthiques contemporaines :

  • Alexandre Farel : élève brillant à Stanford, personnage complexe et central, brillant, ambitieux ; sa vie bascule lorsqu'il est accusé de viol après une fête ; cette accusation met à l'épreuve ses relations familiales et sociales, et expose les dynamiques de pouvoir et de privilège qui entourent sa vie ; la question de sa culpabilité ou de son innocence reste un point central de l'intrigue, invitant le lecteur à réfléchir sur les notions de justice et de vérité,

  • Jean Farel : le père d'Alexandre, un journaliste renommé, figure publique influente, dont la carrière et l’image publique sont affectées par les accusations portées contre son fils ; homme charismatique et sûr de lui, les événements qui touchent sa famille vont révéler ses vulnérabilités et ses contradictions,

  • Claire Farel : la mère d'Alexandre, une intellectuelle féministe engagée, auteure, en plein conflit entre sa carrière, ses convictions et la défense de son fils ; figure particulièrement marquante, elle est déchirée entre sa loyauté envers son enfant et ses convictions profondes en matière de justice et d'égalité des sexes ; la tension entre ses croyances et la réalité de sa situation familiale ajoute une profondeur supplémentaire à son personnage,

  • Mila : la victime présumée du viol, une jeune femme d'origine modeste ; son témoignage et son parcours sont au cœur du procès et des débats moraux du livre ; Mila apporte une perspective différente par rapport à celle des autres personnages, notamment en termes de classe sociale et de privilèges ; elle représente la voix des victimes et soulève des questions cruciales sur la crédibilité, la justice, et les préjugés auxquels les victimes de viol sont confrontées ; sa détermination et son courage face à une situation extrêmement difficile sont des aspects importants de son personnage ; sa mère joue également un rôle en raison de ses relations familiales complexes et de son passé,

  • Adam Wizman : le compagnon de Claire, professeur de français dans une école de confession juive, se trouve impliqué à la fois personnellement et professionnellement dans le drame qui touche la famille Farel ; il joue un rôle important dans le contexte familial et juridique dont les interactions avec Claire ajoutent une dimension supplémentaire à l'intrigue ; sa relation avec la mère d’Alexandre est marquée par la loyauté et le soutien, mais aussi par les tensions et les dilemmes que la situation engendre.

La seconde partie est celle du procès ; elle est à mon sens la plus importante, car elle aborde des thèmes complexes comme le consentement, la justice, et les dynamiques de pouvoir à travers l'histoire d'un jeune homme accusé de viol après une fête bien arrosée. C’est un moment clé de l'histoire, décrit avec une grande intensité. L'atmosphère du tribunal est tendue. Le procès est médiatisé, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur les personnages.

L’auteure, Karine Tuil, décrit le procès avec une grande finesse, mettant en lumière les aspects humains et juridiques de l'affaire. Le lecteur est ainsi invité à réfléchir sur des questions complexes de vérité, de justice et de responsabilité.

Les accusés et les témoins sont émouvants et révèlent des détails essentiels sur la nuit fatidique ; les arguments des avocats sont présentés avec passion ; ils utilisent des preuves matérielles, des témoignages et des expertises médicales pour soutenir leurs positions ; chaque avocat cherche à influencer le jury et les juges en mettant en avant les aspects juridiques et émotionnels de l'affaire.

Les interrogatoires d’Alexandre et de Mila sont détaillés ; ils révèlent non seulement les faits de l'affaire, mais aussi les personnalités et les motivations des protagonistes.

Les réseaux sociaux et les associations jouent également un rôle significatif dans l'intrigue et influencent fortement le déroulement des événements.

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Le roman explore les complexités de la justice et de la vérité, notamment à travers le procès d'Alexandre. Il nous invite à nous interroger sur notre propre perception de ces concepts et sur les biais qui peuvent influencer notre jugement. Le thème central du viol et du consentement est traité avec une grande finesse. Le livre nous fait réfléchir sur les nuances et les implications du consentement dans les relations humaines.

À travers le personnage de Mila, ce roman nous sensibilise aux défis et aux obstacles que rencontrent les victimes de violences sexuelles, ainsi qu'à l'importance de les écouter et de les soutenir.

C'est une lecture que j’ai beaucoup appréciée et qui ne laisse pas indifférent ; elle continue de résonner longtemps après avoir tourné la dernière page...




9 janv. 2025

La princesse effacée de Alexandra de Broca


 Catégorie 28 : 

Un livre dont l'auteur.trice a un nom à particule

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Voici un roman historique écrit par Alexandra de Broca. Publié en mai 2010, ce livre raconte l'histoire de Marie-Thérèse de France – Madame Royale - la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, qui fut emprisonnée avec ses parents à la prison du Temple lors de la Révolution française.

L'histoire se concentre sur l'amitié qui se développe entre Marie-Thérèse et Renée Chantereine, une femme du peuple envoyée pour s'occuper de la jeune princesse. À travers leurs interactions, Marie-Thérèse retrouve un peu d'espoir et commence à écrire ses mémoires pour témoigner de l'horreur de son quotidien, et de l’acharnement qu’a subi sa famille.

Bien que certains éléments du livre soient basés sur des faits historiques réels, comme l'existence de Marie-Thérèse de France, son emprisonnement à la prison du Temple, l'histoire et les interactions détaillées dans le livre sont en grande partie fictives : l’auteure s’est permise quelques libertés pour une meilleure compréhension de l’histoire.

Les romanciers utilisent souvent des personnages et des événements historiques pour tisser des récits qui mélangent réalité et fiction. Cela leur permet de donner vie à des personnages historiques tout en explorant des thèmes et des idées de manière créative.

Ce livre m’a permis d’approfondir certaines connaissances ; tout d’abord j’ai recherché ces mémoires, disponibles dans les archives et consultables en ligne sur Gallica : elles offrent un témoignage précieux sur les conditions de vie difficiles et les épreuves que la famille royale a endurées durant cette période sombre de l'histoire.

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Marie-Antoinette et Louis XVI ont eu quatre enfants :

  • Marie-Thérèse-Charlotte de France (1778-1851) : elle est la fille aînée et la seule survivante de la famille royale après la Révolution française ; elle est souvent surnommée « Madame Royale » ou bien « Mousseline » comme dirait la Reine, sa mère,

  • Louis Joseph de France (1781-1789) : il était le dauphin et successeur désigné du trône, mais il est décédé à l'âge de 7 ans des suites de la tuberculose,

  • Louis XVII de France (1785-1795) : il est devenu le dauphin après la mort de son frère aîné, mais il est décédé en détention à l'âge de 10 ans, dans des conditions particulièrement tragiques,

  • Sophie Hélène Béatrice de France (1786-1787) : elle est décédée en bas âge d'une tuberculose.

Les mémoires de Marie-Thérèse de France couvrent la période de la captivité de la famille royale, du 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère le 9 juin 1795.

Madame Royale a été incarcérée avec ses parents, Louis XVI et Marie-Antoinette, ainsi que son jeune frère Louis-Charles et sa tante Madame Élisabeth, sœur du Roi. Les conditions de détention se sont très vite détériorés, mais la jeune fille, restée seule survivante, fera preuve d’une grande résilience et d’une force de caractère impressionnante.

Puisque le roman d'Alexandra de Broca utilise plusieurs passages des mémoires de Marie-Thérèse de France, j’ai donc décidé de lire les mémoires de cette princesse déchue. (la suite pour les passionnésd’histoire)

3 janv. 2025

La république des faibles de Gwenaël Bulteau


Catégorie 53 : Un premier roman

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L'expression « La République des faibles » renvoie à une société où les plus vulnérables, les opprimés et les marginalisés sont protégés et ont leur place. C'est une sorte d'utopie où la justice et l'équité sont au cœur de l'organisation sociale. Dans le contexte du roman de Gwenaël Bulteau, cette expression souligne les inégalités sociales de l'époque et met en lumière les injustices dont sont victimes les plus faibles de la société.

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1898 : nous somme à Lyon au cœur du quartier de la Croix Rousse, à l'époque de l'affaire Dreyfus. Une enquête policière est ouverte à la découverte, par un chiffonnier, du corps d'un jeune garçon « décapité » et jeté dans la Saône. (lire la suite)

L'arbre à voeux (3/4)

 

Je crois que je vais attaquer la partie la plus intéressante ; c'est-à-dire la couleur, la dentelle et peut-être même des rubans....

Savez-vous qu’un « arbre à voeux » est souvent utilisé comme un symbole d'espoir, de rêve ou de prière. Et nous en avons terriblement besoin en ce moment !

Les gens écrivent leurs souhaits, leurs prières ou leurs rêves sur des morceaux de papier ou des rubans qu'ils attachent ensuite aux branches de l'arbre. Cette tradition peut être trouvée dans différentes cultures à travers le monde.

Dans certaines traditions japonaises, par exemple, les gens écrivent leurs vœux du Nouvel An sur des morceaux de papier appelés « ema » et les accrochent sur des arbres ou des cadres spéciaux dans les temples. En Chine, lors de certaines célébrations, les gens nouent à des arbres des rubans rouges avec leurs vœux écrits dessus.

En Grèce, il existe une tradition similaire appelée « Dendrolatria », où les gens attachent des rubans colorés à des arbres en symbole de prière et de remerciement. En Irlande, on trouve des « rag trees » ou arbres à chiffons près des puits sacrés ; les gens y accrochent des morceaux de tissu pour exprimer leurs souhaits ou leurs prières pour la guérison.

En Inde, durant le festival de « Vata Savitri », les femmes hindoues font des vœux pour la longévité de leur mari en attachant des fils de coton autour du tronc d'un banyan sacré.

Et comment oublier le Mexique… lors de la fête des morts, certains Mexicains accrochent des souhaits pour leurs proches décédés sur des arbres spécialement décorés pour l'occasion.

Ces traditions montrent à quel point les arbres sont symboliquement importants dans diverses cultures, représentant souvent un lien entre le terrestre et le spirituel.

23 déc. 2024

L'arbre à voeux (1/4)


Isabelle Haccourt Vautier est une artiste et créatrice spécialisée dans le broderie et le point de croix. Elle est connue pour ses créations détaillées et ses modèles de broderie disponibles dans sa boutique en ligne. Elle propose une variété de catalogues et de livres, tels que « Couleurs Océan », « Rouge Toujours », et « Mandalas brodés », que je viens d’ailleurs d’acquérir….

Voici un modèle tout à fait de circonstances pour la nouvelle année qui arrive à grands pas !

Je n’ai pas acheté le kit en totalité car je voulais choisir mes couleurs : le noir ne sera pas noir mais marron (844) et le reste…. On verra !



21 déc. 2024

Le challenge 2024 est fini pour moi....

L'année n'est pas encore terminée et pourtant, je dois annoncer que le challenge est terminé pour moi cette année. Une grosse contrainte technique m’a fait perdre beaucoup de temps : j’ai dû recommencer tout mon site suite à un problème majeur. J’ai repris chaque article de l’année 2024 et n’ai pas eu le courage de poursuivre pour les années précédentes…..

Entre la reconstruction de mon espace en ligne et la gestion de mes autres projets, je n’ai pas pu finaliser le challenge comme je l’espérais. Cela reste une belle expérience, même si elle s’est arrêtée prématurément.

Je participe à ce Challenge depuis 3 ans :

  • 2022 : 42 livres lus dont 8 hors catégorie

  • 2023 : 46 livres lus dont 9 hors catégorie

  • 2024 : 40 livres lus dont 9 hors catégorie

Voici un résumé des différentes catégories pour lesquelles j’ai présenté un livre :

Catégorie 1 : Un roman avec un/des livre(s) sur la couverture

Catégorie 2 : Un livre dont l'histoire se passe dans les années 60

Catégorie 3 : Un livre dont le titre contient un point d'interrogation

Catégorie 4 : Un livre à la couverture très colorée : Noël à la charmante librairie de Jenny COLGAN

Catégorie 5 : Un livre d'un genre que vous n'avez pas l'habitude de lire

Catégorie 6 : Un classique revisité : Manon Lescaut de l’Abbé PREVOST 

Catégorie 7 : Le roman d'un auteur décédé en 2023

Catégorie 8 : Un roman dystopique : QI Quand la réussite a un prix de Christine DALCHER

Catégorie 9 : Un roman dont le narrateur est écrivain

Catégorie 10 : Un livre d'un auteur australien

Catégorie 11 : Un premier roman

Catégorie 12 Un livre dont le titre comporte quatre mots : La sœur du Roi de Alexandra DE BROCA

Catégorie 13 : Un livre dont l'histoire se passe en Bretagne

Catégorie 14 : Un livre dont le titre fait au moins 40 points au Scrabble : La momie de La Butte-aux-Cailles de Claude IZNER

Catégorie 15 : Un livre dont les chapitres ont un titre : Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès de Lauren MALKA

Catégorie 16 : Un roman dont le titre comporte une gourmandise

Catégorie 17 : Un livre auto-édité : Jeanne l’Alsacienne de Laure MESTRE

Catégorie 18 : Une biographie : Vidocq de Marie Helène PARINAUD

Catégorie 19 : Un livre dont l'auteur porte votre prénom : Les tisserands de la Licorne de Françoise BOURDON

Catégorie 20 : Un livre dont le titre commence par K, V, W, X, Y, Z

Catégorie 21 : Un livre dont l'auteur a un nom de famille qui est un nom commun : Le bois de lune de Françoise BOURDON

Catégorie 22 : Un livre écrit par l'un de vos auteurs préférés : Le piège de verre de Eric FOUASSIER

Catégorie 23 : Un roman de plus de 500 pages : La chute des géants de Ken FOLLETT

Catégorie 24 Un livre dont le titre comporte un seul mot : HK de Chochana BOUKHOBZA  (convient également pour la catégorie 43) 

Catégorie 25 : Un livre d'un auteur japonais : Le livre du thé de Kakuzô OKAKURA

Catégorie 26 : Un roman qui fait partie d'une série d'au moins quatre tomes

Catégorie 27 : Un roman dont les héros sont membres d'une organisation secrète

Catégorie 28 : Un livre dont le titre comporte le prénom d'un membre de votre famille

Catégorie 29 : Un livre avec un accessoire de mode sur la couverture : L’ordre du jour d’Eric VUILLARD

Catégorie 30 : Un roman cité dans un autre roman : Les gens dans l’enveloppe d’Isabelle MONNIN

Catégorie 31 : Un livre dont l'auteur a la même date d'anniversaire que vous

Catégorie 32 : Un livre qui a été adapté au cinéma ou en série : Alice au pays des merveilles de Lewis CAROLL

Catégorie 33 : Un livre dont la couverture comporte une personne de dos : Là où sont tes racines de Ellen Marie WSEMAN

Catégorie 34 : Un roman dont le titre comporte le nom d'une plante : Les fleurs de soleil de Simon WIESENTHAL

Catégorie 35 : Un roman dont le titre comporte un point cardinal

Catégorie 36 : Un roman qui a obtenu le prix Goncourt

Catégorie 37 : Un livre dont le titre comporte une partie du corps : Le cœur battant du monde de Sébastien SPITZER

Catégorie 38 : Un livre féministe : Frondeuses : l'émancipation sexuelle de la femme. Madeleine PELLETIER

Catégorie 39 : Un livre dont le titre comporte le nom d'un pays

Catégorie 40 : Un roman gothique

Catégorie 41 : Un livre qui comporte des flashbacks : L’orpheline des Soeurs de la Charité de Florence ROCHE

Catégorie 42 : Un roman de moins de 200 pages : Les morts ont la parole de Philippe BOXHO

Catégorie 43 : Un roman dont l'histoire parle d'un secret de famille : Un puma dans le cœur de Stéphanie DUPAYS

Catégorie 44 : Un livre qui comporte une scène qui se passe dans un hôpital : L’enfer de Kathy de Kathy O’BEIRNE

Catégorie 45 : Un livre d'un auteur russe

Catégorie 46 : Un livre recommandé par notre libraire/bibliothèque

Catégorie 47 : Un livre dont la couverture ne comporte pas d'illustration : Votre cerveau vous joue des tours de Albert MOUKHEIBER 

Catégorie 48 : Un manga : Reine d’Egypte de Chie INUDOH

Catégorie 49 : Un livre dont les bénéfices vont à une association : Naitre fille de Alice DUSSUTOUR

Catégorie 50 : Un livre dont l'auteur écrit aussi bien pour les enfants que pour les adultes

Catégorie 51 : Un livre dont la couverture comporte un animal légendaire

Catégorie 52 : Un livre qui nous a donné envie de voyager dans le pays où se déroule l'histoire

Catégorie 53 : Un roman dont le titre est écrit en rouge : Code 1879 de Dan WADDELL

Catégorie 54 : Le livre d'un auteur dont on ne sait prononcer le nom (convient également pour la catégorie 26) : Tant que le café est encore chaud de Toshikazu KAWAGUCHI

Catégorie 55 : Un livre dont la couverture fait peur

Catégorie 56 : Un roman de Stephen King

Catégorie 57 : Un livre d'un auteur sud-américain

Catégorie 58 : Un roman Young adult

Catégorie 59 : Une BD

Catégorie 60 : Un polar scandinave : Du sang sur la Baltique de Viveca STEN

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Les hors catégories :

L’abandon d’enfants d’Isabelle LE BOULANGER

Monsieur de Paris d’Emmanuel ROBERT-ESPALIEU (catégorie 15)

Le valet de pique de Marie De PALET (catégorie 43)

La prophétie des marguerites de Alain LEONARD (catégorie 34)

La tondue de Marie De PALET

La mémoire d’une autre de Mélanie ROSE (catégorie 41)

Un coin d’humanité de KEK (catégorie 49)

Le grand soir de Gwenaël BULTEAU (catégorie 33)

La couleur du destin de Mireille PLUCHARD

Le Challenge 2024 est mort….. Vive le Challenge 2025 !

Les morts ont la parole de Philippe BOXHO

 

Catégorie 42 : un roman (un livre) de moins de 200 pages

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Quatrième de couverture : « Médecin légiste depuis plus de trente ans, le docteur Philippe Boxho nous fait découvrir dans cet ouvrage son quotidien fait de morts qui ne le sont pas toujours ou pas encore, de disparitions de cadavres, de dissimulations de meurtres, de suicides étonnants. De la scène de crime à la salle d'autopsie, entre pratique médicale et enquête policière, l'expert médico-légal nous raconte son métier, qui est aussi sa passion. Il nous relate ainsi l'évolution du corps après la mort à travers des histoires de mouches, puis il s'arrête sur cet homme qui pensait mourir d'un seul coup de feu et qui a dû s'y prendre à quatorze reprises, sur cet autre qui, en voulant se pendre, est finalement décédé d'une fracture du crâne, sur ce meurtrier qui n'aurait jamais dû consommer d'alcool ou encore sur cette morte qui avait le mauvais goût de transpirer. Les histoires rassemblées ici sont toutes vraies, rien n'est inventé. Il n'y a d'ailleurs pas besoin d'inventer, la réalité se suffit à elle-même tant l'imagination humaine est libérée quand il s'agit de mourir, de tuer, de se suicider, de faire disparaître un corps. Âmes sensibles s'abstenir... »

Quand je dis que le Challenge me permet de sortir des sempiternelles lectures, ce livre en est un bel exemple ; bloqué sur les livres de Michel SAPANET ou les histoires incroyables de Kay Scarpetta de Patricia CORNWELL, je viens de découvrir un nouvel auteur, et quel auteur !

Ce livre offre un aperçu unique du quotidien d'un médecin légiste, combinant des récits médicaux et policiers, mettant en lumière l'évolution du corps après la mort. C'est une lecture captivante pour ceux qui s'intéressent à la médecine légale et aux histoires vraies.

« Une autopsie sert à démontrer non seulement la cause du décès, mais aussi l’absence de toute autre cause » ; un médecin légiste est donc un expert judiciaire qui se doit « d’être neutre et cette neutralité doit aussi s’exprimer à travers sa démarche autopsique. »

Ces récits sont passionnants. On y apprend le principe de Locard qui développe que « tout contact laisse trace », puis vient l’énoncé d’Adolphe Quetelet : « chaque objet est unique » et enfin le très célèbre Bertillon, pionnier de la police scientifique.

Un livre bien surprenant, tant l’imagination est débordante en matière de crimes….

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Pour en savoir plus :

Principe d'échange de Locard — Wikipédia

Qui était Edmond Locard, le pionnier lyonnais de la criminologie ?

Microsoft Word - EdmondLocard.doc

Adolphe Quetelet, le père de la statistique moderne | Focus on Belgium